Revue de presse GAY VINCI CODE
Têtu
Cinq questions à Pascal Fioretto, l’auteur de Gay Vinci Code
Par Daniel Garcia
Pascal Fioretto vient de publier “Gay Vinci Code”, un pastiche délirant et évidemment très gay du “Da Vinci Code”. Rencontre.
Qui a tué Gédéon de Vaugoubert, conservateur du musée des Arts et Traditions homosexuels ? De passage à Paris, Charlus Glandon, le célèbre sémiologue gay enseignant aux États-Unis est appelé sur les lieux. Avant de mourir, Vaugoubert a eu le temps de griffonner quelques mots mystérieux sur un papier. Glandon reconnaît immédiatement le texte d’une chanson de Dalida. Quelle signification se cache derrière ce mystérieux message post mortem ? Glandon mène l’enquête. Il est aidé par son neveu, le jeune et beau Cédric. Leur enquête va les mener sur la piste d’un des plus grands mystères de tous les temps. Non sans danger: la toute-puissante confrérie de la Vieille Tente les surveille. Et une redoutable drag-queen tueuse (dans le civil, elle s’appelle Didier et elle est fan de Sylvie Vartan) est lancée sur leurs pas… Inspiré du Da Vinci Code, truffé de références… codées à la culture gay, le roman pastiche de Pascal Fioretto se lit vite, mais le sourire aux lèvres. Le genre de bouquin à emporter cet été à l’Espiguette, pour combler l’ennui entre deux allers-retours dans les dunes.
Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
Je n’en suis pas à ma première parodie. Et quand on se prétend pasticheur, difficile de passer àcôté d’un phénomène éditorial tel que le DVC [Da Vinci Code]… Dans Le Pendule de Foucault, Umberto Eco s’était déjà “payé” le genre “roman ésotéricomachin avec plus grand secret de tous les temps”, mais le Gay Vinci Code est moins épais et plus rigolo (en principe). Votre jeune héros, Cédric, a désespéré ses deux mères et ses oncles/tantes en révélant son hétérosexualité… Ça m’amusait que l’action se déroule dans un univers où la norme sociale est l’homosexualité et que le jeune et joli héros soit un hétéro qui a du mal à assumer sa différence. De cette idée de départ découlait son “coming-in” auprès de ses parents homos. Mais aussi ses efforts désespérés pour rejoindre la “bonne sexualité”, la dissimulation de ses penchants auprès de ses collègues de bureau…
Quel est votre parcours ?
Je suis né au siècle dernier de deux parents hétéros. Depuis l’adolescence, je suis atteint de graphomanie sévère. C’est plus fort que moi, il faut que j’écrive : des articles, des scénarios, des négritudes littéraires… Après 12 ans d’analyse, j’ai décidé d’assumer en signant de mon vrai nom.
La société secrète de la Vieille Tente joue un rôle important dans votre roman. Vous citez une liste impressionnante de ses membres à travers les siècles. Et vous vous glissez entre Ficin et Flaubert…
J’ai eu un débat de fond avec moi-même: si je ne mettais pas mon nom dans la liste de la Vieille Tente, je passais pour une honteuse [voir ce mot dans le dico offert en fin d'ouvrage]. Si je révélais mon appartenance, je me retrouvais entre Marsile et Gustave. Je n’ai pas hésité une seconde.
Sylvie Vartan, Mylène Farmer, Dalida… les “icônes” gay que vous évoquez sont plus folles que queer. C’est voulu cette vision datée ? Ce sont vos propres idoles ?
Je ne laisserai personne dire que Sylvie est une icône datée ! Cet entretien est terminé !
Le Canard Enchaîné
24/05/2006
Que fait Benoît XVI ? L’Eglise s’offusque de « Da Vinci Code » alors que le vrai danger, pour les mœurs occidentales, c’est ce « Gay Vinci Code ». Dans un Paris totalement hermétique aux hétéros, dans un Louvre livré aux drag queens, nous apprenons que « le terrible secret est au bout du chemin ». Entre l’Oups Dei, la folle Guazinella et Charlus Glandon, l’auteur, Pascal Fioretto, qui a des lettres et le sens du pastiche bien frappé, se révèle plus scrupuleux que Dan Brown, qui n’est même pas allé en quêter dans les backrooms de Saint-Sulpice. Une confirmation : « Aime et fais ce que tu veux », c’est de saint-Augustin, pas de Sylvie Vartan. Moralité : il n’y a pas que Vinci dans la vie, il y aussi Goya (Chantal).
LE POINT
Après la flopée de « Da Vinci » décodés, qui sont autant d’anti-« Da Vinci » déguisés, voici venir une parodie désopilante, intitulée « Gay Vinci Code ». Tout commence bien dans un musée, qui concerne celui-là les Arts et Traditions homosexuels, divisé en deux sections, les pré- et les post-Fernandez (comme Dominique). Le moine albinos et assassin est devenu Guazinella, colossale drag-queen, qui occit le conservateur pour le compte de l’Oups Dei, secte, précise-t-on, qui « n’a pas réussi à passer à “Envoyé spécial”, car elle ne prône pas le suicide collectif ». On retrouve le docte Robert Langdon sous les traits de Charlus Glandon, qui en pince pour son neveu, pas Sophie, mais Cédric, hélas hétéro, mais sait-on ce qui se passe pendant une enquête ? Oubliés les chevaliers du prieuré de Sion et bienvenue à la secte de la vieille Tente, en possession d’un échange de lettres entre David et Jonathan où il est question d’un secret compromettant. Heureusement, l’auteur connaît ses backrooms par coeur. Certes, cette parodie ne pourra prétendre, en termes de vente, rivaliser avec son modèle. Mais celui-ci n’en sort pourtant pas indemne…
François-Guillaume Lorrain
L’ALSACE
26/05/2006
GAY VINCI CODE
Un pastiche subtil et jubilatoire du roman de Dan Brown et une enquête satirique à suspens dans les milieux homosexuels, offrant un regard décalé sur une communauté hétéroclite.
COSMOPOLITAN
Sophie de Hérédia – septembre 2006
GAY VINCI CODE
Et si le plus grand secret de tous les temps était caché dans une chanson de Dalida ? ça vous rappelle quelque chose ? si vous avez lu « Da Vinci Code », voici le pastiche le plus drôle, le plus réjouissant, le plus détonnant : toutes les ficelles, astuces et mécanismes de Dan Brown sont démontées, l’auteur interpelle tour à tour le lecteur, son éditeur, les journalistes et les différents protagonistes. « Gay Vinci Code » se passe dans le Paris gay, où l’homosexualité est la norme. Donc, quand Charlus Glandon, le conservateur du MATH, Musée des Arts et Traditions homosexuels, est assassiné, il trouve le temps d’envoyer un message codé à son neveu, Cédric, qui vient de faire son coming-out devant ses deux mères homo : lui est hétéro… Préparez vos mouchoirs, c’est hilarant !
Technikart
Juillet-Août 2006
Par Nathalie Rheims
Si vous avez raté le début.
Le conservateur du Musée des Arts et Traditions homosexuels a été assassiné. Et un serial killer drag queen terrorise le Marais. Heureusement, un spécialiste de la culture homo et un jeune éphèbe désespérément hétéro mais journaliste dans un magazine gay jouent les Starsky et Hutch.
Ce que j’en pense.
C’est un pastiche revendiqué du « Da Vinci Code » rigolo, bien écrit et bourré d’invention, qui détourne les figures essentielles de Dan brown avec des clichés gay. Par exemple, le secret du code est caché dans « Darla Diladada », la Bible, c’est Mylène Farmer etc. Je conseille notamment ce Gay Vinci Code aux habitués du Mathis’ Bar.
Marianne
Pascal Fioretto ou la face arrière du «Da Vinci Code»
Rédigé par B.C. le Samedi 24 Juin 2006
Au milieu de la déferlante de livres consacrés au Da Vinci Code, le Gay Vinci Code aurait pu passer inaperçu si l’éditeur n’avait eu la bonne idée de doter l’ouvrage d’une couverture rose flashy qui attire le regard. Bien lui en a pris: il aurait été dommage de passer à côté de cette parodie hilarante du livre de Dan Brown. L’auteur, Pascal Fioretto, chroniqueur au magazine Fluide glacial et membre du fameux «gang des postiches», s’est manifestement régalé en transposant l’intrigue du Da Vinci Code dans le milieu gay parisien. Le Louvre est remplacé par le musée des Arts et Traditions homosexuels, le moine tueur Silas devient une drag-queen à la carrure de rugbyman, tandis que son maître s’exprime uniquement par des aphorismes idiots – et très drôles. Le résultat aurait pu être lourdingue, mais Pascal Fioretto échappe à tous les pièges: son roman, loin de moquer les gays – dont il fait partie (le «petit pédé» de la chanson de Renaud, c’est lui) -, est empreint de tendresse; l’intrigue, qui aurait pu être secondaire, ménage un vrai suspense. Le Gay Vinci Code mérite bien son sous-titre: Pasticherie fine
UNION
Juin 2006
Folle aventure !
Surfant sur la déferlante Dan Brown et son « Da Vinci Code », Pascal Fioretto nous propose une enquête policière dans le milieu gay. Pour savoir qui a enlevé le conservateur du Musée des Arts et Traditions homosexuels, le spécialiste mondial des icônes gay et son neveu partent à l’assaut d’un terrible secret dans les méandres du Paris homo. Rire et suspens sont au rendez-vous !
VERSION FEMINA
CP-M
Pascal Fioretto, habituellement homme de l’ombre, sort enfin son premier roman, un pastiche du best-seller de Dan Brown. Charlus Glandon et son neveu Cédric tente d’élucider le meurtre du conservateur du Musée des Arts et Traditions homosexuels. Au fil des pages, l’auteur nous emmène dans les méandres d’un Paris gay, à la recherche d’une drag-queende L’Oups Dei, afin de décoder le « Darla Dirladada ». Et pour les non-initiés, Fioretto nous offre, en bonus, un dictionnaire gay-français à la fin du livre. Délicieusement drôle !
Les Epées
Gay Vinci Code est le premier roman de Pascal Fioretto, journaliste à Fluide Glacial et membre actif du groupe Jalons (présidé par Basile de Koch). Sur la couverture plus pink que « rose », une Joconde aux lèvres peintes en fuschia fait un clin d’œil. Car le Gay Vinci Code s’annonce d’abord comme une parodie du Da Vinci Code de Dan Brown, récemment porté à l’écran. La parodie vise ici les ressorts éreintés des mauvais romans ésotérico-mystico-bibliques, en en dévoilant les apparentes ficelles : maintien artificiel du suspense, pot-pourri de légendes et de semi-vérités, renversements invraisemblables. Comme le Da Vinci Code, le Gay Vinci Code pratique une surenchère symbolique et aligne les énigmes tout en les vidant non pas de tout sens, car elles n’en ont jamais eu, mais de toute croyance. Avec une légèreté toute antidogmatique, Fioretto substitue à la crédulité superstitieuse et aveugle qu’exigent les Da Vinci Code, une lecture agissant sur un mode ludique, où l’on se prend au jeu de déchiffrer des devinettes tout en riant bien de leur inanité.
« Dois-je te rappeler », interroge l’un des héros au plus fort de la démonstration du mystère, « que l’enveloppe convexe d’expressions du type « adieu monsieur tout est fini » ou « elle a deux champs et un tracteur » va nous livrer un polytope sémantique » ? Il est question de décrypter une chanson de Dalida… Le Gay Vinci Code laisse les mystères à leur place et ne tentent pas de les faire changer de nature. Là où science et ésotérisme s’emmêlent sans y voir de contradiction, ce court roman laisse la place à… disons, de la fantaisie, en espérant ne pas tomber ici dans d’autres clichés !
Car cette couverture est trop rose, le « gay » du titre, trop politiquement correct, et l’étiquette « INCLUS ! DICO GAY / FRANÇAIS » en forme d’étoile, trop racoleuse. La Joconde, par ce clin d’œil signe de complicité, signale un danger : celui d’être attirés comme des mouches par ce rose et par ce « gay », promesses de choses gaies, branchées et sexy. Ce clin d’œil marque une distance. Le Da Vinci Code est en effet transposé pas à pas dans l’univers homosexuel parisien. Le conservateur du MATH, le Musée des Arts et Traditions Homosexuelles, a été assassiné par une Drag Queen tueuse envoyée par l’Oups Dei. Cette organisation est ici rivale de celle de la Grande Tente dont la mission est de garder secrète une erreur perpétrée par Dieu. Trois héros se lancent dans la quête : Robert Glandon, spécialiste des codes homosexuels, son neveu Cédric, jeune hétérosexuel impénitent, et une jeune femme au sourire mystérieux.
On passe ainsi des légendes et symboles occidentaux à une codification sociale. Les éléments de la quête sont les plus stéréotypés parmi les codes homosexuels contemporains – du moins occidentaux : « la casquette en cuir [que porte le cadavre du conservateur], c’est évidemment un clin d’œil à Sylvie [Vartan] dans Comme un garçon. C’est donc 1968. », affirme Robert Glandon. Fioretto place ici un second mode ludique, celui du jeu des correspondances entre le roman de Dan Brown et le monde homosexuel. C’est sur cette transposition, plus que sur la parodie en tant que telle, que repose l’humour et la drôlerie du roman. Fioretto ne nous apprend rien des romans ésotériques mais il parle du monde homosexuel sur un mode comique, strictement. Il tient la ligne entre une critique assez nette du communautarisme et de ses marques, et la satire. Le ridicule de certaines conceptions et pratiques fait rire ; mais il y a là indubitablement de la tendresse.
Premier roman, lu d’une traite et avec plaisir, ce texte laisse un peu sur sa faim. Boutade, parodie, le système qui préside à son écriture construit par nécessité un monde de carton-pâte désigné sans cesse comme tel. La réalité physique, le monde sensuel, n’existe pas. La parodie n’aime pas la gratuité, ni l’« effet de réel », elle est à l’origine une construction intellectuelle. Mais Fioretto semble échapper par moments au système qu’il s’est créé en accordant une certaine intériorité à ses personnages. Ceux-ci évoluent malgré tout comme des individus dans cette fumée d’énigmes. Ils sont par exemple, pour certains, attachants, comme le jeune Cédric ou la Drag Queen tueuse simplette. Est-ce à dire que ni la fascination ésotérique ni un code social et sexuel très marqué et identifiable n’ont dissous leur identité ? De fait, les personnages opposent une certaine résistance dans l’univers schématique où ils évoluent. De plus, à la fin du roman, chacun se retrouve, soi et l’autre, l’être aimé, signalant ainsi que le reste n’a pas d’importance. Est-ce un happy end parodique, du romantisme pour rire ?
« – Le seul vrai secret, tu le connais sans doute, c’est le vieux précepte de saint Augustin
- Pas très punk pour finir le bouquin, une morale à la saint Augustin…
- C’est çà ou du Sylvie Vartan.
- Bon alors vas-y, dis toujours ton saint Augustin.
- « Aime et fais ce que tu veux. »
- Tu es bien certain que ce n’est pas du Sylvie Vartan ? »
Il serait faux de prendre ce dialogue blagueur à la légère – c’est peut-être bien la seule phrase sérieuse du livre. Comme ce serait errer que de ne pas voir que les exigences de cet amour là tient loin de soi tous les ridicules.
HETROCLITE
06/06
Tout est dit.
Pascal Fioretto a eu la bonne idée de parodier l’intrigue ésotérico-policière de Dan Brown à la sauce gay. Tout commence avec le meurtre de Gédéon de Vaugoubert, le conservateur du Musée des Arts et Traditions homosexuels, qui avant de rendre les armes laisse un mystérieux message. Son ami sémiologue gay, Charlus Glandon, spécialiste en décryptage, y reconnaît le texte d’une chanson de Dalida. Qu’est-ce que tout cela peut bien vouloir dire ? La confrérie de la Vieille Tente surveille et entrave l’enquête de Glandon, accompagné de son beau neveu Cédric. Aucun doute, l’auteur s’est amusé et le lecteur s’amuse aussi. La tension est à son comble à la fin de chaque chapitre, l’enquête comme les dialogues sont complètement absurdes et truffés de références à la culture gay dominante (Sylvie Vartan, Dalida, soirées, messageries…).
Un dictionnaire vient au secours des néophytes qui ignorent la signification de mots comme butch, cockring, dink. La définition la plus intéressante étant certainement la suivante : « Fernandez (Dominique) : Ecrivain, essayiste, journaliste, critique, polémiste, pamphlétaire, universitaire, voyageur, jardinier, cinéphile, spécialiste. Fut le premier à démontrer de façon formelle que les génies sont homosexuels et réciproquement. On distingue couramment les Pré-Fernandez (Socrate, Le Caravage, Shakespeare, Yourcenar…) géniaux donc homosexuels des post-Fernandez (Catherine Lara, Plastic Bertrand, Dave…) homosexuels donc excusés. ».
Pour bien pasticher le Da Vinci Code, il convenait de ne pas accorder trop d’importance à la qualité d’écriture ; voilà peut-être la principale faiblesse de l’ouvrage. Mais cessons de faire les fines bouches, Gay Vinci Code est un livre truculent, décalé et bien senti, « au confluent de Foucault et d’Hervé Vilard », peut-on lire sur la quatrième de couverture. Tout est dit.
BLOG MACONNIQUE
26 mai 2006
Gai, gai, marrons-nous !
Marre du “Da Vinci Code” ? Vengez-vous en dévorant le “Gay Vinci Code” de Pascal Fioretto, une parodie homo de l’oeuvre de Dan Brown, parue aux éditions Chiflet&Cie. Le professeur Langdon s’est transformé ici en professeur Glandon, spécialiste mondial des icônes gays. Exit Sophie Neveu car apparaît ici le personnage de Cédric, son neveu ! Et l’abominable moine albinos s’est changé en drag queen géante…
Pour en ajouter une dose sur l’ambiance conspirationniste à la Brown, il y est question du HeadQuarter ou HQ, un bar gay. On y lit que sa fondation est attribuée “au Chevalier en Chef de la Fédération Parisienne des Templiers qui aurait voulu fonder une “Taberna occulta” réservée aux Croisés souhaitant perpétuer, à l’abri des non-initiés, les gestes secrets d’amitié virile appris pendant leurs années de promiscuité sur les routes. Après les persécutions de Philippe le Bel, l’établissement serait passé aux mains des Rose-Croix puis des Francs-Maçons, chacune de ces sociétés ajoutant ses perfectionnements architecturaux et ses idées déco aux souterrains”.
A déguster aussi les maximes du Maître (secret) pas toujours éloignées de belles phrases obscures prononcées en Loge :
• Mourir n’est rien si l’on ne meurt qu’une fois.
• Ne parle pas aux inconnus rencontrés dans la rue des grands mystères de notre temps.
• Il faut devenir ce que l’on est et non pas être ce que l’on devient.